Avec l’arrivée des vivariums et des terrariums, avoir des reptiles chez soi est désormais chose tout à fait possible. Toutefois, dans la mesure où les lézards, les serpents et les geckos restent des animaux sauvages, même en captivité, cette décision doit être mûrement réfléchie.
Qu’entend-on par reptiles ?
Également catégorisés dans la classe des vertébrés, les reptiles se distinguent des poissons, des oiseaux et des mammifères par leurs peaux coriaces et épaisses couvertes d’écailles ou d’une carapace. Terrestre ou aquatique, ce sont les seuls animaux dans le monde qui enregistrent des variations de température corporelle en fonction de leur environnement. Ainsi, pour faire le stock nécessaire d’énergie et de chaleur, indispensables au fonctionnement de leur organisme, les reptiles doivent quotidiennement s’exposer aux rayons du soleil. C’est pourquoi la majorité de ces tétrapodes, à quelques exceptions près, vivent dans des pays tropicaux avec un climat chaud et humide. À noter que les premières espèces de reptiles, qui sont les dinosaures, étaient déjà présentes sur terre il y a deux cents millions d’années.
Les reptiles sont répartis en quatre grandes catégories que sont :
- Les crocodiliens pour ne citer que l’alligator et le gavial,
- Les squamates qui regroupent les serpents et les lézards,
- Les chéloniens à savoir les tortues aquatiques et terrestres,
- Les rhynchocéphales dont notamment le sphénodon.
Parmi ces 4 grandes catégories, de nombreuses nouvelles
espèces sont encore découvertes chaque année.
Les conditions à remplir si l’on veut adopter un reptile
Se passionner pour les reptiles est une histoire, en élever un dans sa maison en est toute une autre. Se lancer dans la terrariophilie entraîne en effet de lourdes conséquences, mais aussi beaucoup de responsabilités. Et la première chose à faire est de s’assurer que votre logement dispose de l’espace nécessaire pour accueillir le terrarium, le futur habitat de l’animal.
À choisir avec soin, l’emplacement doit-être la zone la plus calme et la moins bruyante possible de la maison. Les reptiles ne supportent en effet pas les bruits. Les pièces de vie où l’on écoute fort la musique et les lieux où les enfants jouent et crient sont à éviter. Il va de soi que les endroits très fréquentés seront aussi à proscrire.
Quant à son terrarium, selon le biotype du reptile, ce petit écosystème devra être parfaitement conforme à son milieu naturel. Une constance de température et d’humidité de l’air doit être aussi respectée et cela quelle que soit la saison. D’où l’achat d’une ou plusieurs lampes chauffantes essentiellement destinées à cet effet. Enfin, ne pas oublier que ces animaux ont une alimentation spécifique et particulière à laquelle vous devez également vous conformer.
Quelques reptiles qui s’adaptent bien à la captivité
Une fois toutes les conditions remplies et toutes les précautions prises, vous pouvez enfin commencer à sélectionner votre nouvel animal de compagnie. Le choix est vraiment très large. Néanmoins, pour ceux qui débutent en terrariophilie, il est conseillé d’opter pour des animaux robustes qui ne sont pas trop exigeants en matière de soins et d’attention.
D’ores et déjà, les reptiles voraces, agressifs et dangereux comme le varan du Nil, les pythons, les boas ou les iguanes verts sont à oublier. Les serpents vous fascinent ? Orientez votre choix vers les espèces qui ne prennent pas trop d’espace. Elaphe guttata ou hétérodon, ces couleuvres dépassent rarement les deux mètres une fois qu’elles atteignent l’âge adulte. Les serpents des blés ou pantherophis guttatus sont aussi très faciles à prendre en main.
Pour ceux qui ont une préférence pour les sauriens, c’est également le cas des dragons barbus et des geckos léopards. Qui plus est, leur besoin alimentaire est très simple. Plus ou moins sociables, ces lézards sont magnifiquement colorés. Et pour conclure, la captivité des tortues est très réglementée. L’obtention d’une autorisation est indispensable.
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